Alena Tran, blogueuse au style minimaliste et évolutif

Pour le lancement de notre collection Printemps / Été 2018, nous avons décidé de discuter avec des personnes qui, selon nous, ont la "Personnalité Odeyalo". Nous avons voulu en savoir plus sur ces femmes qui travaillent à domicile et privilégient le confort, tout en ayant le sens du design. Voici quatre fans "confort-chic" cette semaine, découvrez la blogueuse de Calgary Alena Tran.

A quoi ressemble votre espace de travail chez vous ?

Je suis en train de créer un espace de bureau désigné à l'étage, mais en attendant, j'aime travailler soit à la table de la cuisine, soit sur le canapé de mon salon. Si c'est pendant la journée, je tirerai les rideaux de la fenêtre, laissant entrer autant de lumière naturelle que possible. J'aurai un matcha latte à côté de moi pour la vigilance et les rythmes doux qui sortent de la stéréo. Le soir, je garde l'éclairage doux et jaune, avec des lampes et des bougies. J'ai trouvé que la bonne atmosphère fait toute la différence dans la qualité de mon travail.

Depuis le début d'Odeyalo, nous avons nommé nos vêtements d'après nos cafés, restaurants et bars montréalais préférés. C'est une source d'inspiration infinie et nous sommes toujours à la recherche de nouveaux "spots" dans la ville. Quels sont vos endroits préférés dans votre ville ?

Je suis le même. Trouver de nouveaux joyaux, des cafés, des espaces magnifiquement conçus et des sanctuaires cachés est l'une de mes choses préférées dans la vie urbaine. C'est peut-être la seule chose qui me garde sain d'esprit dans une ville qui se trouve sous une couverture de neige la plupart de l'année.

Le quartier d'Inglewood est l'un de mes quartiers préférés à Calgary, non seulement pour l'incroyable éventail de belles boutiques et de bâtiments patrimoniaux, mais il abrite également un sanctuaire d'oiseaux que je visitais chaque année quand j'étais enfant - et que je visite toujours. Et bien sûr, les cafés sont pour moi une destination hebdomadaire, voire quotidienne. Je trouve tellement d'inspiration dans leur chaleur et leur calme bourdonnement d'activité. Le monogramme est de loin mon préféré.

Quels sont les avantages du travail à domicile pour vous ?

Bien que mes revenus proviennent actuellement de mon merveilleux travail à temps partiel à la bibliothèque, je passe du temps à travailler à domicile sur mon blog, qui, je l'espère, sera un jour ma principale source de travail. Je suis le genre de personne qui aime la flexibilité. mon esprit est un peu partout, et j'ai besoin d'espace pour m'arrêter et rêvasser, pour prendre des "pauses d'inspiration" où je lirai un poème ou regarderai des images inspirantes. Le travail chargé et rapide n'est pas ma préférence. Lorsque je travaille à domicile, j'ai la flexibilité de choisir la façon dont je passe ma journée; pouvoir faire du thé ou prendre des pauses quand j'en ai besoin améliore considérablement ma créativité et mon éthique de travail.

Vous semblez vous intéresser à la mode locale et vous en parlez de temps en temps dans vos publications. Comment décririez-vous la mode canadienne?

La mode canadienne est difficile à décrire, car elle est très différente selon la ville dans laquelle vous vous trouvez. Je n'appellerais pas exactement Calgary une ville avant-gardiste, bien qu'elle commence progressivement à devenir plus consciente des tendances et de l'esthétique. Notre mode ici semble être principalement décontractée et pratique. Pendant l'hiver, il peut être difficile de s'habiller à la fois avec style et suffisamment chaud pour le mauvais temps - vous ne pouvez être aussi à la mode que lorsqu'il fait -28 dehors. Et puis la saison estivale du Stampede arrive, et tout le monde se transforme comme par magie en Cowboys et Cowgirls avec leurs Stetsons, leurs chemises à carreaux et leurs shorts en jean. Je trouve ça assez drôle en fait.

Lorsque nous rendons visite à la famille de mon mari à Vancouver, il semble que tout le monde s'habille beaucoup plus élégamment, mais j'ai aussi entendu dire que les gens de Montréal font passer les Vancouvérois pour des ploucs. Ha ! Donc ça dépend vraiment où tu te trouves.

Les Canadiens n'ont toujours pas autant de marques locales de slow fashion parmi lesquelles choisir que les Américains, mais je vois de plus en plus de marques émerger. C'est très encourageant de voir plus de marques canadiennes, comme Odeyalo, confectionner des vêtements de façon réfléchie en petits lots. Merci d'avoir ouvert la voie à la mode lente !

 

Qu'est-ce qui vous guide dans vos choix vestimentaires lorsque vous travaillez à domicile ?

"Loungewear" n'est pas vraiment dans mon vocabulaire (ou mon placard). Il m'a été inculqué de toujours m'habiller de manière présentable, même lorsque je passe la journée à la maison. S'habiller de cette façon donne plus d'énergie et de motivation ; il peut être facile de tomber dans la paresse et la procrastination en portant un pyjama toute la journée (par expérience). Et vous n'aurez pas à vous changer si vous devez faire une course ou si quelqu'un frappe à la porte. Cependant, s'habiller avec élégance ne signifie pas nécessairement sacrifier le confort. Il est important pour moi de porter des vêtements à la fois attentionnés et faciles à porter. J'ai tendance à m'asseoir dans des positions inconfortables lorsque je travaille seul à la maison (j'espère que je ne suis pas le seul), alors j'aime les vêtements qui ne le sont pas. t trop serré ou restrictif.

Comment décririez-vous votre style?

Mon style évolue toujours; bien que j'aie toujours souhaité être l'une de ces femmes avec un style distinct toute sa vie, ma personnalité en supplie autrement. Je suis toujours attiré par de nouvelles esthétiques, couleurs et silhouettes. Cependant, parce que je sais que mon style est toujours en mouvement, j'essaie d'éviter d'acheter des pièces trop extravagantes ou tendances. J'ai tendance à être minimaliste dans mon approche de la mode, et à m'orienter vers des looks plus classiques, afin de me construire une garde-robe que j'aimerai longtemps. En ce moment, mon style est un mélange de minimaliste, de vintage, de parisien et même un peu de normcore.

 

Comment faites-vous pour travailler seul pendant de longues périodes ?

Être sévèrement introverti aide! Je ne plaisante qu'à moitié - j'ai autant besoin de compagnie que n'importe qui, mais je me sens plus créatif et plein d'énergie quand je suis seul. Être entouré de gens est plus souvent épuisant qu'autrement, donc je suis assez heureux de passer une journée entière à faire des choses par moi-même. Dans les rares occasions où je ressens le besoin de travailler avec des gens, j'emmène mon travail dans un café.

Que pensez-vous de votre rôle d'influenceur et où espérez-vous que cela vous mène ?

Les arts et la créativité ont toujours été une partie essentielle de ma vie, mais j'ai aussi un besoin profond de faire un travail significatif. Ainsi, l'opportunité de combiner mon amour de l'esthétique visuelle avec des aspects de justice sociale en tant qu'influenceur éthique a été incroyablement enrichissante pour moi. Cependant, ce n'est pas un processus facile de transformer un passe-temps de blogging en une source de revenus viable. Je ne blogue pas et je ne fais pas la promotion de la mode éthique parce que j'espère être payé un jour – je le fais parce que je veux partager son importance avec le monde. Mais j'aime tellement ce que je fais que je désire pouvoir le faire à plein temps. Et cela nécessite un soutien financier. Il peut être difficile de se retrouver dans cette phase intermédiaire délicate, où vous travaillez presque à temps plein sans être payé pour cela, dans l'espoir qu'un jour tout se mettra en place. Ainsi, influencer est à la fois une partie très significative et passionnante de la vie, et parfois épuisante en raison de la charge financière. Mais en ce moment, même comme passe-temps, je crois que ça vaut le coup. Le simple fait d'entendre quelques personnes dire que j'ai contribué à changer leur façon d'acheter est si encourageant et m'oblige à continuer. J'espère qu'un jour, cela pourra être ma vie... mais jusque-là, j'accepte la période d'attente.

Il existe actuellement un nombre croissant d'entreprises de mode canadiennes pour lesquelles l'éthique est un facteur important dans le processus de création. Que pensez-vous de ce mouvement ?

En tant qu'influenceur éthique, il n'y a rien de plus énergisant et inspirant que de voir un nombre croissant de marques engagées dans des pratiques responsables. Le Canada commence à rattraper son retard, mais je pense que nos influenceurs sont ceux qui jouent un rôle de premier plan dans la direction du mouvement. Je ne dis pas cela simplement parce que je suis un influenceur ; Les médias sociaux sont l'un des outils marketing les plus efficaces du moment, et c'est l'un des seuls moyens par lesquels les gens entendent parler de la slow fashion et des marques qui la créent. Les influenceurs font pression sur les marques pour qu'elles se penchent sur leurs pratiques, celles qui exigent transparence et responsabilité. Ce sont eux qui font office de publicités et de panneaux d'affichage pour les entreprises de vêtements éthiques. En dehors d'Instagram, je n'aurais jamais rencontré la plupart des marques que je connais et que je soutiens. C'est grâce à d'autres influenceurs éthiques qui font le lien avec ces marques et font passer le mot que je les ai découverts.